Accepter d’accorder un prêt que ce soit à une entreprise ou un particulier est toujours une opération risquée. C’est pourquoi les organismes de crédit requièrent des garanties. Ils veulent s’assurer d’être remboursés dans les temps. L’assurance emprunteur est ainsi une condition sine qua none dans le cadre d’un prêt. Les offres d’assurance sont multiples sur le marché surtout depuis que la loi Lagarde autorise à souscrire une assurance emprunteur auprès d’un organisme autre que celui qui a donné le prêt. Pour être certain de faire le bon choix, vous pouvez recourir à un comparateur assurance. Il est aussi conseillé de vérifier certains paramètres pour opter pour l’assurance emprunteur en phase avec vos besoins.
Bien connaitre la portée des garanties
Qui dit assurance dit garantie. C’est le point clé d’une assurance. Avant de souscrire, il est impératif de bien étudier les garanties de votre contrat. Lisez attentivement les conditions générales du contrat. Les garanties sont diverses certaines sont incontournables tandis que d’autres ne sont qu’optionnelles. La garantie décès par exemple fait partie des garanties obligatoires. Elle est toujours présente dans un contrat d’assurance emprunteur. Cependant, elle fait l’objet d’un âge limite de garantie. Cela signifie que le risque de disparition n’est pas nécessairement couvert jusqu’au terme d’un prêt. En cas de décès et sous réserve des exclusions de garantie prévues par le contrat, l’assureur a l’obligation de rembourser le capital restant dû au jour du décès au prêteur. L’assurance décès libère ainsi les personnes proches du défunt d’une éventuelle dette qui pourrait les mettre en difficulté. Le montant de ce capital que doit payer la compagnie d’assurance à la survenance du décès de l’assuré dépend de nombreux critères. C’est notamment en fonction de l’âge de la personne assurée, de son métier ou encore de son état de santé qu’un contrat est mis en place. Selon les stipulations du contrat, une quotité d’assurance peut être déterminée de manière égale entre deux emprunteurs ou volontairement inégale. Il faut signaler que l’origine exacte de la mort peut être un critère important pour faire fonctionner ou non cette garantie. La loi donne des précisions sur le cas de suicide de l’assuré. L’article L. 132-7 du Code des Assurances prévoit la nullité de la garantie décès dans le cas où l’assuré meurt suite à un suicide au cours de la première année du contrat.
Parmi les garanties facultatives, il y a la garantie de perte d’emploi. Elle est souvent proposée lors de la souscription à un prêt immobilier. Elle aide beaucoup en cas de risque de licenciement involontaire. En ce sens, elle ne s’applique uniquement que dans le cadre d’un licenciement ouvrant droit aux allocations de Pôle Emploi. Par conséquent, à la survenance d’un licenciement pour faute lourde, l’assurance de perte d’emploi ne sera d’aucune utilité. De plus, la garantie perte d’emploi ne pourra pas s’appliquer en cas de démission, de chômage partiel ou de rupture conventionnelle de contrat. Seuls les salariés en CDI peut en bénéficier. Cependant, il peut y avoir exception pour un salarié en CDD . Certaines conditions doivent être remplies. Tous les types de prêts immobiliers peuvent être sauvegardés par la garantie perte d’emploi comme le Prêt à taux Zéro ou un crédit à taux variable. Il est important de savoir que certains frais, relatifs au crédit ou à l’assurance, ne sont pas pris en charge dans le cadre de la garantie perte d’emploi.
Vérifier les coûts de l’assurance emprunteur
Le meilleur moyen de connaitre les prix reste toujours un comparateur assurance mais il est possible d’avoir des pistes en prenant en considération des tarifs basiques. A ce propos, la fiche standardisée d’information peut donner des estimations sur les coûts par rapport aux garanties choisies. Elle comprend trois indicateurs. Le premier est le taux annuel effectif de l’assurance (TAEA) qui est calculé sur la totalité du prêt. Le deuxième correspond au coût total de l’assurance sur toute la durée envisagée du prêt. Enfin, il y a le coût de chaque cotisation, en euros et par période, en fonction de la fréquence de paiement. Il doit être précisé si ce montant peut parfois s’ajouter à l’échéance de remboursement du prêt. La suite…
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